Deux conventions judiciaires d’intérêt public (CJIP) environnementales inédites ont été signées en septembre. L’avocat des parties civiles, Thibault Soleilhac, nous explique l’intérêt de ce nouveau montage.
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Pouvez-vous nous expliquer en quoi consiste ce nouvel outil juridique ?
La CJIP environnementale permet une réparation pénale, environnementale et civile. C’est une transaction prise à l’initiative du parquet qui propose à la personne morale accusée du délit une négociation plutôt que de saisir le tribunal correctionnel. Cet outil permet une indemnisation bien plus accélérée qu’une procédure civile au fond. La CJIP peut imposer de payer une amende au Trésor public, la régularisation de la situation et l’indemnisation des parties civiles, notamment pour la réparation du préjudice écologique.
Pourquoi les deux CJIP signées par le tribunal du Puy-en-Velay le 12 septembre sont-elles particulièrement intéressantes ?
Elles concernent deux affaires de pollution de cours d’eau. Dans la première ...
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« Un nouvel outil permet d’indemniser beaucoup mieux le préjudice écologique »
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