Cet article vous est proposé par La Commission Européenne
A l’école, l’Europe soutient une alimentation plus saine et de proximité
Publié le 21/10/2022 • dans : Contenu partenaire
L’objectif de la stratégie « De la ferme à la table », est l’accès pour tous à une alimentation durable et saine. L’idée est simple : chacun, en France et en Europe, doit pouvoir se nourrir de produits frais, sûrs et abordables, tout en minimisant l’impact de son alimentation sur le climat et l’environnement.
Les collectivités locales jouent un rôle déterminant dans cet objectif, en tant qu’organisatrices des services de cantines des établissements scolaires qu’elles gèrent : ainsi, en France, de la maternelle au lycée, deux enfants sur trois en moyenne, soit plus de 7 millions d’élèves, déjeunent à la cantine au moins une fois par semaine. La majorité d’entre eux (66 %) la fréquente au moins trois fois par semaine. La qualité des produits servis et leur origine, la diversité des plats proposés, le respect de la saisonnalité et la pédagogie proposée autour des repas sont des sujets desquels les collectivités ont dû se saisir.
Accompagner les producteurs jusqu’aux cantines
L’Europe encourage le développement de l’agriculture biologique et de proximité. Elle accompagne les collectivités dans leurs démarches.
Et l’une des difficultés majeures que rencontrent les cantines pour s’approvisionner en circuit court est l’organisation des réseaux de producteurs locaux. Ceux-ci doivent en effet être capables de proposer de façon régulière le volume de produits attendus, et de les acheminer jusqu’à la cuisine centrale. Pour accompagner ces politiques qu’elle a initiées, l’Europe utilise ses deux outils de financement du développement local, le FEDER et le FEADER. Ceux-ci permettent de financer la structuration de ces circuits courts et permettent ainsi aux producteurs de se positionner sur les marchés publics des cantines : mise en réseau, informatisation des professionnels, création de plateformes internet pour les commandes, financement de véhicules de livraison, prise en charge de la promotion des producteurs, etc.
En Provence-Alpes-Côte d’Azur, un appel à projets ouvert aux collectivités est en cours pour soutenir ce type de projets. Il a déjà permis la mise en place d’un distributeur automatique de produits fermiers en Vaucluse ou la création d’une cuisine centrale à Gap, pour alimenter les cantines du territoire en productions fermières. Dans cette région, la commune de Mouans-Sartoux s’illustre depuis longtemps pour son engagement dans l’agriculture bio de proximité, salué par le label européen « Bonne pratique », délivré par le programme URBACT. Cette distinction l’a conduite à prendre la tête du réseau Biocanteens, qui réunit six villes européennes pour dupliquer son modèle de gestion de restauration collective bio et locale : gestion du foncier agricole, planification urbaine, développement des commerces alimentaires, éducation, etc. Tous ces sujets sont abordés depuis 2018 par les membres de ce réseau grâce à une subvention européenne de 458 000 euros (sur un budget total de 600 000 euros) accordée pour les quatre ans du projet.
Au nord de la France, dans les Flandres, c’est un projet touristique commun, aidé par le FEDER, qui a réuni le monde agricole et les commerces et restaurants, en valorisant les productions de proximité.
https://reseaurural.maregionsud.fr/appels-a-projets/feader/mesure-164-circuits-courts/
Des fruits, des légumes et du lait pour les écoliers
Les communes peuvent aussi s’inscrire dans les programmes « Fruits et légumes à l’école » et « Lait et produits laitiers à l’école ». Financés par l’Union européenne à hauteur de 35 millions d’euros par an, ils soutiennent la distribution de fruits et légumes frais, et/ou de lait et de produits laitiers aux élèves du primaire et du secondaire. La distribution de ces produits frais peut avoir lieu à l’arrivée des élèves, sur le temps de cantine ou au goûter. Elle s’accompagne d’une mesure éducative qui vise à promouvoir auprès des élèves un comportement alimentaire plus sain, mais aussi à améliorer leurs connaissances sur les produits et les filières agricoles et agroalimentaires. Ainsi, si une commune propose chaque jour à 200 élèves de primaire la distribution au goûter d’un fruit et d’un yaourt nature, soit 4 000 kg de fruits et 5 000 kg de yaourts sur l’année, elle peut prétendre à une aide de 22 100 euros.
Contenu proposé par La Commission européenne