Il serait exagéré de dire que l’envolée des prix de l’énergie bénéficie aux réseaux de chaleur. Même quand ils font la part belle à la biomasse ou à l’énergie de récupération, ils ont besoin de gaz lors des pointes de consommation. Et ont donc pâti eux-aussi de la reprise économique mondiale, puis de la guerre en Ukraine qui impactent les factures. Mais « doit-on parler de crise ou de basculement ? », s’interrogeait Loïg Chesnais-Girard, président de la Région Bretagne, à l’occasion du trente-huitième congrès de la Fédération nationale des collectivités concédantes et régies (FNCCR) organisées à Rennes du 27 au 29 septembre. Et dans la seconde hypothèse, le modèle des réseaux de chaleur basé sur des ressources locales renouvelables et des contrats de long terme ne serait-il pas en train ...
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Gazette des Communes, Club Techni.Cités
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