C’est en avril 2020 que le grand public a découvert leur existence. Alors que les laboratoires de biologie médicale peinent à répondre à la demande de tests PCR face à la pandémie de Covid-19, les laboratoires départementaux d’analyse et de recherche (LDAR), rapidement dénommés « laboratoires vétérinaires », se rappellent au bon souvenir du ministère de la Santé.
« Nous n’existions pas aux yeux du ministère. De par la loi, nous n’étions pas amenés à intervenir dans le champ de la santé humaine », se souvient Eric Laporte, directeur de Labocea, groupement d’intérêt public (GIP) fondé par les départements du Finistère, des Côtes-d’Armor et d’Ille-et-Vilaine, et Brest métropole.
Pourtant, les laboratoires publics ont une spécificité : « Nous avions déjà fait des tests PCR en grand nombre sur ...
[90% reste à lire]
Article réservé aux abonnés
Gazette des Communes
Thèmes abordés