Cet article vous est proposé par La Commission Européenne
Des communes plus inclusives grâce aux outils européens
Publié le 26/09/2022 • dans : Contenu partenaire
Lutter contre toutes les discriminations, promouvoir l’égalité des chances et prévenir les violences sont des combats que l’Europe mène depuis toujours. Elle déploie ainsi de nombreuses actions pour faire en sorte que dans tous les États membres, dans leur diversité, les sociétés deviennent plus inclusives, plus tolérantes et prennent mieux en compte les intérêts des groupes fragiles ou minoritaires. Vaste objectif auquel les communes contribuent, par leur action directe ou par le biais des associations qu’elles financent.
Se former pour mieux inclure les plus fragiles
Dans son programme « Citoyenneté, égalité, droits et valeurs », l’Union européenne propose des financements pour mener une grande diversité de projets pour lutter contre les discriminations et les violences et pour l’égalité des chances.
Chaque année, en janvier, elle publie plusieurs appels à projets dans le cadre de ce programme qui doivent viser à informer la population de ces enjeux et à soutenir des actions concrètes. Trois grands axes d’action : la prévention de la violence envers les enfants, les jeunes, les femmes ou d’autres groupes à risque ; la lutte contre les discriminations ; et la prévention du racisme, de la xénophobie, de l’homophobie et d’autres formes d’intolérance.
Ce programme est plébiscité par les grandes associations, mais cela n’empêche pas les communes d’en bénéficier. L’Association européenne pour la démocratie locale (Alda), dont le Pays Vichy-Auvergne ou la ville de Sceaux sont membres, a, par exemple, obtenu un financement de 350 000 euros de « Citoyenneté, égalité, droits et valeurs » pour former ses adhérents dans le but de permettre aux citoyens de mieux se faire entendre sur différents sujets et à lutter contre la désinformation.
L’impact est significatif : entre 2016 et 2020, au moins 80 millions de personnes ont été touchées par des campagnes d’information et de diffusion, 85 000 personnes ont participé à des échanges et à des activités d’apprentissage réciproque, et au moins 1,5 million de personnes ont pris part à des activités de formation qui ont été financées par ce programme européen.
Point de contact du programme en France :
Cidem – Association Civisme et Démocratie
Ms Christine Maretheu
Maretheu@cidem.org
Tel. : +33 1 80 05 27 41
Le FSE+ instrument phare pour l’inclusion
De façon transversale, tous les programmes européens de subventions valorisent les projets qui prennent en compte la question des inégalités. Mais certains s’y attachent plus que d’autres. Le Fonds Social européen (FSE+) promeut particulièrement l’inclusion, notamment dans son volet national géré par l’État, via les Directions régionales de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités (DREETS). La Bretagne vient par exemple d’ouvrir un appel à projets accessible aux communes dans le cadre de ce programme. 1,5 million d’euros seront distribués entre des projets favorisant l’égalité hommes-femmes et la lutte contre les violences.
En Nouvelle-Aquitaine, c’est la prévention du décrochage scolaire qui bénéficiera de 5 millions d’euros. Il s’agit là de promouvoir l’égalité d’accès et le suivi d’un parcours d’éducation ou de formation, en particulier pour les groupes défavorisés, depuis l’accueil des jeunes enfants jusqu’à la formation des adultes.
Contenu proposé par La Commission européenne