Vous portez un constat critique sur l’inclusion numérique ; selon quels arguments ?
La question de l’inclusion numérique se pose depuis 20 ans. On pourrait la faire remonter à 1997 et à la déclaration de Lionel Jospin à Hourtin qui avait évoqué un programme d’action gouvernemental pour la société de l’information. Mais l’action publique en matière d’inclusion numérique réinvente, défait et refait : elle obéit globalement à des cycles de 5-6 ans, qu’ils soient ministériels ou municipaux.
La tendance a toujours été de se dire : si les gens ont des besoins, plus on ouvrira de lieux, plus ils auront de chances d’être accompagnés. C’est une politique de l’offre. Avec des dispositifs d’aide à l’emploi : emplois jeunes, emplois d’avenir, services civiques, aujourd’hui conseillers numériques France ...
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Gazette des Communes
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