La question de la gouvernance des « villes et territoires intelligents » était au cœur des échanges du colloque de l’ IAE de Paris-Sorbonne et du cabinet de conseil Artimon, qui a réuni le 6 juillet des universitaires et des praticiens de collectivités territoriales.
Doctorant à l’IAE de Pau-Bayonne, Pascal Frucquet souligne que les collectivités territoriales engagées dans des politiques de smart city font évoluer leur gouvernance vers de plus hauts degrés de proactivité et d’ouverture. « Les enjeux de transformation des organisations [à travers notamment la capacité à mener les projets de façon transversale] et de construction de gouvernance en réseaux [qui créée une dynamique d’ouverture sur le territoire] est essentielle », décrit-il.
Faire, faire faire, ou laisser faire
La place accordée aux acteurs du privé suppose également de revoir les cadres classiques. « Souvent les projets viennent d’eux et ces nouveaux acteurs ont besoin d’une certaine marge de manœuvre. Pour les collectivités, des arbitrages sont donc à opérer entre faire elles-mêmes, faire faire, ou désormais laisser faire. Dans cette dernière option, il ne s’agit pas de laisser faire n’importe quoi, mais d’introduire de nouvelles formes de régulations, qui peuvent passer par des normes ou des chartes de bonne utilisation et de bonnes pratiques », assure Carine Staropoli, directrice de la chaire Urban New Deal de Paris School of Economics.
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Gazette des Communes
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