La nouvelle présidente de la communauté urbaine de Lille, Martine Aubry, a évoqué le 2 octobre 2008 la situation financière de l’intercommunalité. Celle-ci est affectée par le plafonnement de la taxe professionnelle qui représente un manque à gagner de quelque 100 millions d’euros par an.
Tout en réclamant, avec les autres présidents de communauté urbaine, un meilleur traitement de la part de l’Etat, Martine Aubry a également engagé en interne un audit des dépenses de plusieurs politiques importantes. Chaque maire a ainsi exposé ses priorités dans le domaine du traitement des déchets. L’agglomération devra ensuite établir des priorités à partir d’un bilan objectif.
La collecte de l’eau pluviale, au budget particulièrement élevé, devrait aussi être révisée. «Les cathédrales souterraines que nous construisons coûtent aussi cher que notre grand stade et ne sont pas les plus adaptées pour gérer le problème», ironise Martine Aubry qui fait part de sa volonté de «dépenser mieux».
Le pôle des relations internationales, cher à son prédécesseur Pierre Mauroy, sera également revisité. «Nous avons aujourd’hui des actions dans une centaine de pays. Que faut-il faire, où être ?», interroge Martine Aubry qui fixe deux critères :
- le rayonnement de la métropole lilloise ;
- la solidarité.
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