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Services publics

Le retour de bâton de la dématérialisation

Publié le 24/02/2022 • Par Laura Fernandez Rodriguez • dans : France

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Dans la foulée du dernier rapport de la Défenseure des droits, les critiques se multiplient pour dénoncer la dématérialisation, jugée responsable de l'éloignement des services publics.

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Le gouvernement, qui mise avant tout sur sa politique de maillage territorial en France Services – héritières des Maisons de services au public – depuis la crise des « gilets jaunes », assure avoir entendu les craintes formulées autour de la dématérialisation comme potentielle source d’exclusion pour certains publics et se défend d’une stratégie « tout numérique ».

Le 10 février dernier, Jacqueline Gourault, ministre de la Cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, et Amélie de Montchalin, ministre de la Transformation et de la fonction publiques, ont ainsi annoncé dans un communiqué conjoint le déploiement des actions suivantes :

  • « Pour chacune des démarches dématérialisées, s’assurer qu’elle fasse l’objet d’un accueil ...

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Le retour de bâton de la dématérialisation

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Perber

25/02/2022 09h13

Bien plus que la dématérialisation jugée responsable de l’éloignement des services publics, qui fonctionne sur 3 pattes. La dématérialisation est responsable des quantités de papier utilisé pour vérifier les comptes d’une copropriété par le conseil syndical, la dématérialisation et responsable de l’utilisation de cartouche d’encre pour imprimer les documents. En réalité la dématérialisation, c’est un doublon de travail et de consommable, qui pollue notre planète, PAR MANQUE DE RECYCLAGE, qui multiplie le travail par la décentralisation, qui augmente les dépenses de papier et d’encre, soixante pour cent des entreprises stock les documents sur disque dur (dématérialiser) et également sur papier, résultat double travail, double dépense et double consommable. EN conclusion: Le papier en doublon qui fini à la poubelle (99% du papier publicitaire) est le résultat de la déforestation de nos forets.
Nous changeons de mode de fonctionnement par la dématérialisation sans prendre en considération à 100/100 le recyclage, c’est comme pour les batteries de voiture, les déchets nucléaires, les télé, etc.. et j’en passe

Aurcads

25/02/2022 09h41

Édifiant, mais tellement prévisible, comme tant d’évènements actuellement !

L’exemple de la dématérialisation des autorisations d’urbanisme est tellement révélateur des aberrations nées de l’abandon du papier.
Pour avoir accueilli pendant 10 ans des usagers, leur avoir prérempli des formulaires Cerfa souvent kafkaïens s’étoffant au fil des années du fait de réformes incomplètes (taxe d’aménagement, surface de plancher etc.) dans un contexte de désengagement croissant des services de l’état, il est devenu évident dès 2018 que ce projet de dématérialisation allait éloigner l’ensemble des particuliers d’un accès « raisonnablement peu complexe » aux démarches d’urbanisme.

Mais il fallait à tout prix prendre le train de la dématérialisation et tant pis pour les millions d’usagers laissés sur le bas-côté, ils se débrouilleront ou bien feront sans autorisation, car c’est ce qui arrive en pratique.

Tant pis pour les centaines de mégaoctets de données à stocker, à transmettre, à sécuriser ; tant pis pour les consommations électriques délirantes qu’un tel niveau de données basculées simultanément du papier au numérique, ne manque pas de générer.

Tant pis pour les agents en mairie, pour les services instructeurs qui pour travailler sur des dossiers de plusieurs dizaines (centaines parfois !) de pages, ont le choix entre s’user les yeux, ou tout simplement imprimer les dossiers – un comble évidemment, mais nous ne sommes plus à ça près.

Tant mieux pour les professionnels, bureaux d’étude, architectes, à qui cette réforme rend de fiers services et simplifie globalement la vie…tant pis pour l’image d’une évolution des services publics vers une soumission croissante aux intérêts du privé et au lobbying de secteurs bien représentés !

Il va devenir extraordinairement urgent dans les prochaines années, de revenir à des procédures beaucoup plus raisonnables, de s’assurer que chaque procédure dématérialisée peut toujours être réalisée en papier ou en se faisant aider d’un agent de la préfecture, de la mairie ou d’une maison France services, de conserver ou de remettre en place un accueil simple et humain des usagers, qui pour le coup va dans le sens d’une plus grande sobriété énergétique et d’un service public bien plus fiable et sûr, que de tout confier à un secteur numérique énergivore et désormais, vulnérable.

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