Espérance de vie en baisse, solde naturel en déclin… Les effets de la pandémie qui sévit depuis bientôt deux ans sur la France continuent d’avoir des conséquences sur la démographie française, qui compte officiellement 67,8 millions d’habitants.
Alors que la campagne de recensement pour l’année 2022 commence, l’Insee a publié son bilan démographique pour l’année 2021. De nombreux indicateurs sont en berne.
Baisse des naissances et hausse des décès
Le nombre de naissances, s’il est légèrement plus élevé qu’en 2020, reste en dessous des années précédentes. De même pour les décès, qui restent au-dessus de la moyenne des dernières années.
« En 2020, 668 900 personnes sont décédées, soit 47 000 de plus qu’attendu si les risques de décéder par âge avaient baissé au rythme de la dernière décennie. En avril et en novembre 2020, les décès ont dépassé de plus de 30% ceux attendus », pouvait-on lire dans le portrait social de l’Insee, publié en novembre dernier.
Conséquence logique : le solde naturel se réduit, mais reste positif. Le solde migratoire, de l’ordre de 140 000 nouveaux résidents, contribue pour deux-tiers à la hausse de la population. Maigre retour à la normale du côté des mariages : ils retrouvent leur niveau d’avant-crise.
Le recensement de la population a débuté le 20 janvier, menée par les agents recenseurs recrutés par les mairies. Il se fait dans 7000 communes de moins de 10 000 habitants ainsi que pour une partie de la population des communes de 10 000 habitants ou plus.
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