A peine élu, Eric Adams, le nouveau maire de New York, a voulu marquer les esprits. D’abord en déclarant, en novembre, qu’il recevrait ses trois premiers salaires en bitcoins. Une monnaie cryptographique lancée en 2009, basée sur un registre formé d’une chaîne de blocs et qui pèse désormais plus de 1 000 milliards de dollars de capitalisation. Puis en annonçant le lancement de la propre cryptomonnaie de la ville, le NewYorkCityCoin. Autant d’actions qui doivent faire de la Grosse Pomme « le centre de l’industrie des cryptomonnaies ». Un titre pour lequel la compétition est rude, quitte à aller dans la surenchère, en témoigne le projet de « Bitcoin City » dévoilé par le Salvador.
Des annonces qui ont fait sourire à Zoug, en Suisse alémanique. En pleine euphorie boursière autour des nouveaux actifs numériques – d’aucuns parlent d’une gigantesque bulle spéculative –, on peut dire que cette ville moyenne de 30 000 habitants a eu le nez creux. Il y a cinq ans, elle a été la première à accepter des paiements en bitcoins. Un flair qui lui a valu de nombreux articles dans la presse et d’être connue dans le monde entier comme la capitale de la « crypto valley », ces entreprises spécialisées dans les technologies autour de la chaîne de blocs qui ont essaimé en Suisse.
Paiement des impôts en bitcoins et en ethers
Depuis juillet 2016 – la petite histoire raconte que c’est un étudiant qui a sensibilisé les élus à l’utilisation des bitcoins –, la collectivité autorise en effet le paiement en bitcoins pour le règlement de frais municipaux de moins de 200 francs suisses (environ 190 euros).
Cinq ans plus tard, le paiement des impôts en bitcoins et en ethers,
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Gazette des Communes, Club Techni.Cités