Les antennes et pylônes de téléphonie mobile n’ont pas bonne presse. Ni auprès des citoyens, ni auprès des élus, dont certains contestent l’installation de ces équipements. Leur nombre est pourtant appelé à croître encore, avec le déploiement de la 5 G.
Une voie existe cependant pour diminuer leur nombre et leur impact environnemental : la mutualisation, qui consiste à ce que les opérateurs partagent l’infrastructure pour installer leurs équipements respectifs. Or, moins d’un site de téléphonie mobile sur deux est partagé entre plusieurs opérateurs télécoms. Fin 2020, 45 % des sites étaient en mutualisation « passive » d’équipements – les pylônes et les mâts – et 28 % en partage « actif » – par les antennes – selon la Cour des comptes, dans son rapport « Réduire la fracture numérique mobile : le pari du “New Deal” 4 G », publié en septembre. La mutualisation a progressé depuis 2017, même si la proportion est en baisse car le déploiement de sites a été plus rapide. Mais, alors que les élus le réclament, les opérateurs semblent, jusque-là, assez peu enclins à ce partage.
Développement tous azimuts
« Il ne faut pas oublier que le numérique mobile s’est construit sur une dynamique de concurrence par les infrastructures », rappelle Patrick Chaize, sénateur (LR) de l’Ain. Une stratégie que Jean-Luc Sallaberry, chef du département numérique de la Fédération nationale des collectivités concédantes et régies, qualifie de « péché originel de Bruxelles ».
[80% reste à lire]
Article réservé aux abonnés
Gazette des Communes, Club Techni.Cités
Cet article est en relation avec les dossiers
Thèmes abordés