En Dordogne, à Lamothe-Montravel (1 400 hab.), la crise sanitaire et l’essor du télétravail ont largement contribué à repeupler, de plus de 150 habitants en deux ans, la commune située à une heure et demie en voiture de Bordeaux. Avec, à la clé, l’inauguration d’une nouvelle classe à la rentrée 2021. Depuis le premier confinement, l’envie de campagne des urbains est palpable, même si elle est parfois montée en épingle et inégale selon les territoires.
Si l’attractivité d’une commune comme Mens (1 400 hab., Isère) s’est fortement accélérée ces derniers mois auprès des Grenoblois et, plus récemment, des Franciliens, Jean-Paul Pourquier, président du pôle d’équilibre territorial et rural (PETR) du pays du Gévaudan-Lozère (65 communes, 33 000 hab., Lozère), n’a pas observé de rebond lié à la crise, alors même que la politique d’attractivité commence à porter ses fruits depuis déjà cinq ou six ans.
Des commerces et services comme préalable
« En Auvergne - Rhône-Alpes, les territoires ruraux à la proximité des métropoles et agglomérations, par exemple, dans le Beaujolais ou le Pilat dans la Loire, connaissent un afflux plus conséquent que des territoires plus en confin », note Aurélie Braillon, chargée de mission « dynamiques territoriales de créations d’activités » à Cap rural, centre de ressources sur les pratiques et les métiers du développement local qui anime la mission « réseau rural » dans la région.
Les collectivités rurales actuellement les plus attractives sont aussi celles qui ont ...
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