Une convention-cadre, signée jeudi 1er septembre 2011 avec l’aval du ministère de l’Agriculture, formalise les relations entre les deux établissements dans l’attente d’un futur décret pris en Conseil d’Etat entérinant leur union.
Ce rapprochement a pour origine un souhait formulé en 2005 par la Direction régionale de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt (Draaf) de voir le lycée privé du Grand Blottereau (230 élèves) se rapprocher d’un autre lycée.
Tout à la fois pour atteindre une taille critique et faire évoluer un statut « de plus en plus en décalage avec son appartenance au réseau public ».
« Nous nous sommes naturellement tournés vers le lycée voisin Jules Rieffel avec qui nous avions déjà des relations régulières », confie la directrice Gwenaëlle Perrocheau.
Ouvert en 1987, ce lycée public (un peu plus de 300 élèves) prépare au baccalauréat, BTSA et licence professionnelle.
Sérénité – La fusion se prépare d’autant plus dans la sérénité que tous les acteurs sont favorables à cette évolution : Etat, collectivités dont le conseil régional, conseils d’administration, personnels et parents d’élèves.
Le Grand Blottereau a pour origine un centre de formation horticole créé en 1939 sur l’emplacement d’un parc légué par la famille Dobré à la municipalité sous condition de maintenir sa vocation initiale et d’en faire un lieu de formation. Il est devenu au fil des ans l’école de la ville, les ingénieurs et techniciens du service des espaces verts venant y faire cours aux apprentis.
Agréé par le ministère dans les années 1970, il devient un lycée de plein exercice, géré par une association, préparant à des CAP, brevets et baccalauréats professionnels.
Jusque dans les années 1990, son directeur sera d’ailleurs le directeur des espaces verts municipaux, lesquels accueillent encore aujourd’hui régulièrement les jeunes et adultes en formation continue.
Thèmes abordés
Régions