En 2010, il reste en France 1 800 communes isolées : malgré les incitations financières qui leur sont proposées depuis 1999 par la loi Chevènement, elles n’ont pas souhaité rejoindre un EPCI de leur plein gré. Si l’on considère généralement que les maires réfractaires à l’intercommunalité menaient avant tout un combat politique, une note de l’Institut des politiques publiques (IPP), publiée en mai 2021, apporte un nouvel éclairage de la question. Car ces 1 800 communes, contraintes par la loi, ont fini par rejoindre un EPCI, au plus tard en 2014, et Clémence Tricaud, qui signe la note, a étudié « le coût lié à la coopération intercommunale ».
Hausse des constructions
La professeure de l’Université de Californie Los Angeles (Ucla) observe deux pertes majeures pour les communes qui intègrent ...
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Gazette des Communes, Club Finances
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