La Lettre du cadre territorial a publié, le 3 novembre 2008, en partenariat avec le syndicat national des directeurs généraux des collectivités territoriales, quatre pages de tableaux dans lesquels figurent les noms des nouveaux directeurs généraux de service (DGS) de 112 villes de plus de 10.000 habitants et 39 départements qui ont changé de directions après les municipales et cantonales de mars dernier.
«On constate 100% de mobilité sur l’ensemble des postes de DG dans les villes de plus de 100.000 habitants qui ont ‘basculé’ aux dernières municipales», constate Stéphane Pintre, le président du syndicat national des directeurs généraux (SNDG http://www.sndg.info/) dont les propos sont rapportés en introduction de l’étude. «D’élection en élection, la mobilité touche les communes moyennes, voire petites», notent par ailleurs les auteurs de l’étude.
Autre nouvelle tendance : «un nouveau maire ou président choisit un nouveau DG, comme garant de la capacité du DG et de l’élu à former une équipe», décrypte Stéphane Pintre dans une récente Lettre du cadre.
L’étude met en avant un nouveau phénomène : un maire réélu se sépare malgré tout de son DG, pour montrer à sa population que le management change. Ce qui souligne, a contrario, selon Michel Namura, vice-président du Syndicat, le rôle managérial accru des DG.
Enfin autre enseignement de l’étude : un DG qui quitte sa collectivité trouve souvent à rebondir auprès d’un autre élu. Là encore, il faut y voir un signe de professionnalisation.
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