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Social

Centre de demandeurs d’asile à Angers : débordés, les salariés exercent leur droit de retrait

Publié le 08/09/2011 • Par avec l'AFP Virginie Fauvel • dans : Régions

Le centre d'accueil des demandeurs d'asile d'Angers a fermé lundi 5 septembre 2011 pour une durée indéterminée après que ses salariés ont décidé d'exercer leur droit de retrait, s'estimant débordés, a-t-on appris mercredi 7 septembre auprès de ces derniers, tandis que la préfecture considère la pression moindre qu'auparavant.

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Dédiée à l’accueil de tous les primo-demandeurs d’asile du Maine-et-Loire, dont elle assure aussi le suivi social, cette plateforme, liée à une structure associative locale, fait face depuis trois ans à un flux continu de demandes auxquelles ses salariés estiment « ne plus pouvoir faire face en l’état ».

« Nous avons enregistré 17.300 passages entre janvier et juillet et, depuis le début de l’été, nous sommes passés de 50 dossiers à gérer par personne à 70, suite à deux départs non remplacés. Parallèlement, nous n’avons plus de solutions d’hébergement à proposer. La pression est devenue trop grande », explique l’un douze des salariés de l’Espace Accueil d’Angers.

Au-delà de la saturation du dispositif, les personnels évoquent notamment « des locaux inadaptés », et le fait que « la plateforme se substitue à un accueil de jour, inexistant sur Angers pour les familles ».

Les salariés dénoncent « l’insécurité grandissante » générée par la situation, le flux de demandeurs d’asile croissant et devenant dangereux, créant une pression de plus en plus importante, des tensions entre les usagers et envers l’ensemble des professionnels.

Conseil général et ville d’Angers impliqués – Le préfet du Maine-et-Loire,Richard Samuel a indiqué travailler avec le conseil général et la ville d’Angers à une possible mise en place d’autres structures d’accompagnement et s’interroger sur l’éventualité de dissocier les lieux d’accueil en fonction des missions.

 « La situation est redevenue très tendue. Les arrivées de demandeurs d’asile restent à un niveau élevé, près de 670 depuis le début de l’année. Nous avons atteint un seuil difficile à vivre pour toutes les structures d’accueil », reconnaît Rose-Marie Véron, adjointe à la solidarité de la ville.

Le préfet du Maine-et-Loire, Richard Samuel, a pour sa part estimé la pression moindre que par le passé. « Au 1er septembre, nous en sommes à 659 arrivées à Angers. C’est moins qu’en 2009 et nous avons réussi à faire baisser la pression en jouant sur une solidarité départementale d’accueil. Mais oui, ça reste important » malgré tout, a-t-il déclaré à l’AFP.

« La singularité de la situation angevine, a estimé le représentant de l’Etat, tient dans la concentration de demandeurs en provenance de la Corne de l’Afrique (Soudanais, Somaliens, Erythréens) et dans le phénomène d’appel d’air qu’ont provoqué un collectif de soutien très actif et le dynamisme du tissu caritatif. C’est complexe et ce n’est pas une situation qui s’administre d’un claquement de doigts », a-t-il souligné.

 En 2009 déjà, associations, collectifs de soutien et élus avaient tapé du poing sur la table face à la saturation du dispositif départemental d’accueil et aux risques engendrés par les squats où dormaient de nombreux demandeurs d’asile sans hébergement. L’Etat avait alors engagé des moyens supplémentaires.

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Centre de demandeurs d’asile à Angers : débordés, les salariés exercent leur droit de retrait

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laurentbeaumont

09/09/2011 11h59

Monsieur le Préfet reconnaît qu’il existe un tissu associatif très actif sur le Maine-et-Loire. Et heureusement qu’il est là ce tissu associatif et le cssp49 pour pallier l’incurie gouvernementale. Quand le cssp49 logeait, avec le soutien d’autres composantes associatives et caritatives, plus de demandeurs d’asiles (et non des sans-papiers créés par des non-domiciliation…) que l’Etat, la préfecture pestait contre l’appel d’air ; maintenant que tous les squats sont fermés et que des dizaines de familles, d’individus, de gamins sont à la rue c’est toujours la faute des associations et collectifs. Mais qui ne loge pas tous ces gens, qui refuse de les faire entamer un parcours de demande d’asile en leur refusant des domiciliations ? Qui crée une carence financière dans la solidarité (personnel, locaux, etc.)? L’Etat et certaines collectivités territoriales !
Faut-il, l’hiver arrivant, pour protéger des populations civiles laissées à l’abandon à la rue, que ces associations rouvrent des logements pour les français et étrangers à la rue ?

nana

09/09/2011 02h13

il en faut de la solidarité , c’est une évidence .
mais il faudra bien aussi un jour être réaliste .pourrons nous encore longtemps accueillir et financer les demandeurs d’asiles ou émigrés attirés par la générosité de la france ?
Je vois autours de moi beaucoup de français en situation de précarité qui n’osent rien demander et qui galèrent …..et parralèlement des cohortes d’émigrés , en provenance de tous pays, qui souhaitent obtenir les minimas sociaux et connaissent mieux que nous les droits auxquels ils peuvent prétendre.
c’est tres bien de distribuer mais quand la bourse est vide, elle est vide et on ne peut indéfiniment presser comme des citrons les contribuables .
il faut peut être en arriver à la conclusion que les pays dits riches ne pourrons jamais accueillir tous les malheureux de la terre.

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