En France, à ce jour, 70 Epis sont ouvertes tandis que 140 projets sont en cours sur le modèle initié par « monepi.fr », start-up à but non lucratif employant huit salariés. Dans un contexte où les épiceries traditionnelles de village peinent à se maintenir, ce développement est une bonne nouvelle pour les communes. D’ailleurs, observe Alain Poullot, président de « monepi.fr », « les demandes émanent pour moitié d’élus et pour l’autre de citoyens qui veulent se réapproprier leur alimentation ».
A la suite de l’apparition, dans les années 2010, d’épiceries associatives et coopératives, la start-up a allégé et rendu reproductible le processus. Sur le même modèle que le premier Epi ouvert dans la commune de Châteaufort (1 400 hab., Yvelines), en 2016, les épiceries participatives sont portées par des citoyens bénévoles regroupés en associations. Elles sont alimentées, à prix de gros et sans marge ajoutée, à 50 % par des producteurs locaux, bios et de qualité situés à 15-20 kilomètres et choisis par les adhérents eux-mêmes.
Deux heures de temps par mois
En amont et dans 75 % des cas, la commune met à disposition le bâtiment. Elle peut également présenter et communiquer sur l’initiative.
Depuis début 2021,
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Gazette des Communes
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