[Paris, 2,18 millions d’hab.] Même dans les grandes villes, la voiture individuelle n’a pas vocation à disparaître. « On a besoin en particulier de taxis ou de véhicules professionnels », souligne David Belliard, adjoint à la maire de Paris. Dans la capitale, plus question, en revanche, de lui laisser 50 % de l’espace public alors qu’elle ne représente que 13 % des flux. Plus question, surtout, de supporter des niveaux de pollution de l’air qui font l’objet d’un contentieux avec l’Union européenne. « Nous allons procéder par étapes, poursuit l’élu. Avec une sortie du diesel en 2024. Et du thermique en 2030. »
Une condition : réussir la transition vers l’électrique en proposant un service de recharge digne de ce nom. Il faudra, pour cela, digérer les échecs passés. Au niveau national, on ne compte plus les collectivités qui ont investi dans des bornes sous-utilisées par manque d’intérêt des habitants ou parce qu’elles ont été installées dans des lieux symboliques, sans lien avec la réalité des besoins. Paris a aussi connu des déboires et compte sur Total pour moderniser et étendre son service public de recharge (lire ci-dessous).
Un fort potentiel
Parallèlement, la ville s’est appuyée sur l’APC pour encourager l’aménagement des places en sous-sol. En particulier dans les copropriétés, qui représentent « 90 % des logements du parc privé et 77 % des places de parking en résidentiel », indique Karine Bidart, directrice générale de l’APC.
Une étude publiée à la mi-novembre
[60% reste à lire]
Article réservé aux abonnés
Gazette des Communes
Thèmes abordés
Régions