Une polémique a opposé mi-juillet 2011 le conseil régional du Centre aux conseils généraux de l’Indre et de Loir-et-Cher pour le financement des travaux de sécurisation de la ligne à voie métrique Le Blanc Argent qui transporte 350.000 clients par an dont 80% de scolaires.
Depuis juillet 2010, la SNCF a abaissé la vitesse de circulation à 40 Km/h sur le tronçon Salbris-Valençay. Pour revenir à la vitesse antérieure, des travaux chiffrés à 13,6 millions d’euros doivent être menés en urgence.
Mais, depuis un an, la situation est bloquée faute d’accord entre les partenaires. « Nous ne laisserons pas tomber Le Blanc-Argent », a insisté François Bonneau président (PS) du conseil régional qui devrait débloquer en septembre une enveloppe de 4 millions d’euros.
« Je suis étonné qu’un ministre ne connaisse pas la loi » – RFF de son côté, apportera 4,5 millions tandis que les villes de Romorantin, Salbris et leurs communautés de communes devraient s’associer au financement.
Pour boucler le plan de financement, le conseil régional s’est adressé aux conseils généraux de l’Indre et de Loir-et-Cher au titre de leur compétence dans le transport scolaire.
Mais pour le département de Loir-et-Cher, « les infrastructures et le fonctionnement de la ligne relèvent de la compétence exclusive de RFF et du conseil régional ».
Maurice Leroy président du département (et ministre NC de la Ville) s’offusque même de la demande régionale : « la ligne du Blanc Argent est la seule ligne de la région pour laquelle le conseil régional sollicite le financement des conseils généraux ».
« Je suis étonné qu’un ministre de la République ne connaisse pas la loi et qu’il ignore la campagne », lui a répondu Jean-Michel Bodin, vice-président de la région (PCF) en charge des transports.
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