Cet été et à la rentrée prochaine, la communauté d’agglomération d’Agen (CAA , 19 communes ; 90 000 habitants) va faire passer dans les journaux une pétition pour un appel à soutien à la population concernant son projet d’aménagement du seuil de Beauregard.
Situé sur la Garonne entre Boé et Agen, l’ouvrage bâti au XIXe siècle pour alimenter le canal latéral à la Garonne tombe en ruine depuis les années 60.
L’agglomération souhaite le réhabiliter dans le cadre de son projet d’aménagement des berges de la Garonne et de son parc naturel fluvial Adour-Garonne.
L’étude de faisabilité, qui estime à 4 millions d’euros le montant des travaux, est prête. Mais l’Etat, propriétaire de l’édifice, oppose à ce projet une directive européenne sur la continuité biologique qui préconise de laisser les rivières libres de leurs cours.
« Outre la volonté de réhabiliter un exemple de patrimoine fluvial, nous craignons un impact sur les berges de ce courant, de plus en plus continu », déclare Denis Soliveres, directeur général des services (DGS) à la CAA.
« Nous espérons obtenir le soutien le plus large pour convaincre l’Etat », ajoute-t-il.
Dans son projet, l’agglomération propose une reconstruction à l’identique de l’ouvrage et la réalisation d’une passe à poissons. Elle a même confié une étude concernant une passerelle reliant les deux rives à la Compagnie d’aménagement des Coteaux de Gascogne (CACG).
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