Avec 645,5 millions d’euros, le budget primitif (BP) du conseil général du Loiret voté le 12 décembre 2008 enregistre une hausse de 4,4%. Ce budget élaboré difficilement voulait selon le président Eric Doligé «faire aussi bien qu’en 2008 avec moins de ressources et plus de charges». Ce BP affiche en effet «un effet de ciseau accentué» avec «des dépenses d’exploitation en hausse 5,49 % alors que les recettes n’évoluent que de 1,58 % en euros courants».
Les recettes (749,9 millions d’euros soit +2,1%) sont d’abord marquées par des recettes de fonctionnement qui n’évoluent que de 1,4%. Alors que la fiscalité directe se maintient (179,6 millions d’euros, +2,05%), les droits de mutations (53 millions d’euros) s’effondrent de 18,5% tout comme la taxe sur les espaces naturels sensibles (-12%).
Seule, la taxe sur les conventions d’assurances évolue positivement. (32,8 millions d’euros contre 24,2 millions d’euros). Dans le même temps, les encours de l’Etat (124 millions d’euros) ne progresseront que de 1,1%. Face à cela le conseil général a décidé de ne pas alourdir la fiscalité mais de recourir plus massivement à l’emprunt (134,3 millions d’euros contre 110 l’an passé) ce qui a pour effet de réduire de 37% l’épargnenette (27 millions d’euros).
Les dépenses de fonctionnement progressent de 5,60% à cause notamment des frais de personnel (80.5 millions d’euros, +13,5%) alors que les dépenses de gestion reculent de 1,5 % par rapport à 2008. Ces dépenses sont d’abord consacrées à la solidarité (243 millions d’euros, + 3,68 %) avec en particulier une haussede l’APA (67 millions d’euros, +8 %). Le CG n’a pas non plus voulu rogner sur les investissements (201,5 millions d’euros, + 2,37 %) avec en particulier de grands projets éducatifs, ferroviaires et d’aménagement de zones d’activités.
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