Aujourd’hui, ils concourent à optimiser les politiques publiques dans des domaines très variés, mais sont le plus souvent invisibles aux yeux des habitants, voire parfois à ceux des agents : ce sont les algorithmes, que la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) définit comme « une suite finie et non ambiguë d’instructions permettant d’obtenir un résultat à partir d’éléments fournis en entrée ». A l’heure du big data et de la montée en puissance de l’intelligence artificielle, les territoires veulent devenir « intelligents », « connectés », pour rationaliser l’action publique et améliorer les services délivrés aux citoyens.
Les domaines d’application des algorithmes sont multiples : calcul d’un trajet ...
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Gazette des Communes
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Politiques publiques : les algorithmes vont-ils prendre le pouvoir ?
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article suivantSommaire du dossier
- Les algorithmes vont-ils prendre le pouvoir ?
- Intelligence artificielle : des usages qui questionnent mais amenés à se développer
- Nantes publie les premiers codes sources de ses algorithmes
- Montréal veut identifier et limiter le plus possible les biais des algorithmes
- Algorithmes : une essentielle prise en compte de la dimension éthique
- A Valence-Romans, des places en crèche attribuées par un algorithme
- Algorithmes : un cadre transparent pour les citoyens désireux de s’informer
- « Pas d’algorithme sans corde de rappel humaine » – Axelle Lemaire
- « Les juges, policiers et avocats vont devoir s’approprier la justice algorithmisée »
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