Lundi 27 juin 2011, la Commission de régulation de l’énergie (CRE) a rendu public le cahier des charges pour l’appel d’offre concernant la construction d’une centrale à gaz à cycle combiné de 450 MW dans la région de Brest.
La compatibilité du projet et du choix du site avec l’environnement, évaluée sur la base d’une concertation avec les élus locaux, sera un critère éliminatoire.
Le choix du site définitif reviendra à l’industriel retenu à l’issue de la procédure.
Cette centrale est un élément du « pacte électrique breton », validé par le conseil régional et la préfecture, le 14 décembre 2010, politique par laquelle la région entend diminuer sa dépendance aux importations électriques. Elle servira en appoint, lors des pics de consommation hivernale. Il y a deux ans, un projet de centrale gaz et fuel avait été abandonné dans la région de Saint-Brieuc.
« Inutile, aberrant, coûteux et dangereux »– Avec l’appui des juristes d’Ecologie sans frontière, le collectif d’associations Gaspare s’apprête à saisir la Commission nationale du débat public. Gaspare dénonce un projet « inutile, aberrant, coûteux et dangereux », « récuse la mise en avant d’arguments comme la menace d’un black-out ou l’emploi » et déplore l’omerta qui entoure le dossier.
Jeudi 23 juin, la commune de Saint-Thonan (1400 habitants) a délibérer favorablement pour s’associer à la saisine de la CNDP.
Le 27 juin, Tréflenez (300 habitants) avait déjà adopté la même résolution.
Parmi les élus finistériens, seul le maire de Carhaix et conseiller général, Christian Troadec s’est ouvertement déclaré hostile à la centrale.
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