« Nous voulons remettre à plat le dispositif, assure un membre du cabinet de Bruno Retailleau, le président de l’assemblée départementale. Le but n’est pas de supprimer ces subventions mais de gagner en efficacité : la plupart représentent moins de 1 % du budget global des associations».
L’une des principales dérives montrées du doigt porte sur les frais de gestion liés à l’instruction des dossiers, parfois aussi importants que les sommes en jeu : 30 centimes par jour et par enfant étaient jusque-là accordés par la collectivité.
Adhésion de l’association des Francas – Outre une simplification visée, la démarche sera mise aussi à profit pour redéfinir les critères d’attribution des aides, « notamment en faveur des personnes les plus démunies ».
Aujourd’hui, elles sont distribuées aux structures au prorata des enfants accueillis, à charge pour celles-ci de les répercuter dans leurs tarifs ; demain, l’argent pourrait être directement versé aux familles selon leur niveau de revenus.
Cette réflexion rencontre la totale adhésion du mouvement populaire des Francas bien que l’association déplore avoir été mis devant le fait accompli courant avril. « Si le conseil général reprend nos idées, nous ne pouvons qu’applaudir. Nous défendons depuis longtemps l’application du quotient familial », relève un permanent.
La Vendée est l’un des deux départements en Pays de la Loire avec la Loire-Atlantique à accorder une participation financière directe aux séjours des enfants en centre de loisirs bien qu’elle n’entre pas dans son champ de compétences obligatoires. Ces actions optionnelles font l’objet d’un « large balayage » par la nouvelle équipe de Bruno Retailleau, quelques mois après la démission de Philippe de Villiers.
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