En fin d’année, l’Arcep adoptera de nouvelles règles de régulation des marchés du haut et du très haut-débit fixes. Applicables jusqu’en 2023, elles régiront notamment les offres activées de fibre optique destinées aux entreprises.
Un sujet sensible, sur lequel professionnels et parlementaires sont aux aguets. Car le constat est unanime : hormis dans les zones d’initiative publique (RIP), il n’y a aujourd’hui quasiment aucune concurrence sur ce marché des entreprises. Dans les zones de déploiement privé, il s’est structuré autour d’Orange et de SFR qui se partagent 85 %.
En pratique, les décisions de l’Arcep viseront Orange, seul opérateur en position dominante à l’échelon national qui doit, à ce titre, être régulé. En effet, SFR, bien que parfois puissant localement, n’a pas d’envergure nationale et ne relève donc pas de l’Arcep, mais de l’Autorité de la concurrence, peu mobilisée sur les aspects économiques… Or, aucun de ces deux opérateurs ne fournit d’accès de gros satisfaisant.
« L’opérateur historique ne nous livre pas de lien optique pour que nous puissions commercialiser nos offres comme c’est le cas sur le réseau cuivre », déplore ainsi Julien Jacquel, vice-président ...
[80% reste à lire]
Article réservé aux abonnés
Gazette des Communes
Cet article est en relation avec le dossier
Thèmes abordés