Les éboueurs de l’agglomération d’Orléans ont repris le travail le 20 janvier après 25 jours de grève lancée par le syndicat CGT. Le 26 décembre 2008, les éboueurs qui collectent les déchets de 6 des 22 communes de l’agglomération orléanaise avaient cessé le travail en demandant une prime mensuelle de 100 euros net.
Mais dés le début, la communauté d’agglomération avait refusé d’engager des négociations avant le 16 janvier, date du débat des discussions sur le budget 2009. Sans avoir obtenu satisfactions sur cette prime, les éboueurs ont accepté l’accord global signé le 16 janvier par
la CFDT, syndicat majoritaire à l’agglomération. Cet accord prévoit une augmentation de 30 euros net mensuels à partir du 1er mars pour tous les agents de catégorie C, soit environ 330 personnes.
«Nous avons trouvé des solutions pour que l’on sorte les uns et les autres par le haut», s’est félicité Charles-Eric Lemaignen, président de l’Agglomération. «On ne s’en sort pas trop mal», a estimé pour sa part le responsable CGT des éboueurs. La refonte et «l’optimisation» de la collecte des ordures dans les prochains mois devraient en effet prévoir un intéressement des agents à l’été prochain et courant 2010. À terme, la CGT estime être proche de sa revendication initiale des 100 euros.
Par ailleurs l’agglomération a accepté de dégager une enveloppe de 900 heures exceptionnelles (pour un montant de 18 000 euros) pour nettoyer les rues des communes d’environ 2 000 tonnes de déchets. Cette enveloppe devrait couvrir environ la moitié des jours de grève tandis qu’une caisse de solidarité organisée par la CGT et riche d’environ 10 000 euros devrait permettre aux éboueurs de sortir de la grève «sans trop de casse».