C’est un bouillon de culture patiemment entretenu par le réseau Energie partagée, qui recensait fin 2018 environ 300 projets citoyens de production d’énergie renouvelable, dont 102 en exploitation. Pour qu’un tel projet soit dit « citoyen », il doit satisfaire quatre points : sa maîtrise reste aux mains des habitants et des collectivités du territoire ; sa gouvernance est ouverte ; les bénéfices sont réinvestis dans de nouveaux projets ; l’énergie provient d’une source renouvelable. Ainsi, dans le Puy-de-Dôme, la société coopérative Combrailles durables, détenue par des particuliers et cinq communes (Blanzat, Loubeyrat, Manzat, Ménétrol, Volvic), a installé, depuis 2010, 22 centrales photovoltaïques sur des bâtiments publics.
L’exemple des pays du nord
Si, en France, on ne compte encore qu’une centaine de producteurs d’énergie de ce type, le modèle est un standard au Danemark où un projet éolien n’est autorisé que si les communautés locales en détiennent au moins 20 %. En Allemagne, la maîtrise locale de la production est telle que les fournisseurs traditionnels d’électricité ne possèdent que 5 % des capacités renouvelables du pays. Cette approche contribue à une meilleure ...
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Gazette des Communes
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