Les sites potentiellement pollués représentent 7 à 10 millions de tonnes de terres à traiter par an. Sont-elles valorisées ?
Non, elles sont encore, dans la majorité des cas, excavées et évacuées vers des installations de sto-ckage des déchets non dangereux (ISDND) pour éventuellement être traitées. Pour une raison simple : lorsqu’un aménageur met en place un programme de logements, il veut que les travaux soient bouclés en un ou deux ans. Les méthodes de gestion de la pollution in situ sont jugées trop lentes. Avec des plantes, il faut compter plusieurs années, voir dizaines d’années pour dépolluer. Il n’empêche : le sol devrait être géré plus durablement car c’est un matériau très lentement renouvelable et on risque d’en manquer à l’avenir. Et puis en termes de bilan carbone, c’est une ...
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Gazette des Communes
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