La délinquance des mineurs s’invite dans l’agenda gouvernemental. Alors que la réforme de l’ordonnance de 1945, attendue pour la rentrée, prévoit une présomption d’irresponsabilité pour les délinquants de moins de 13 ans, la future stratégie nationale de prévention de la délinquance, prévue elle aussi en septembre, propose d’abaisser de 12 à 8 ans l’âge de prise en charge dans les dispositifs de prévention. Dans notre baromètre, 71 % des sondés y sont favorables. Cette prise en charge précoce doit permettre d’intervenir le plus tôt possible sur la sphère familiale, avec des mesures d’aide à la parentalité comme les conseils des droits et devoirs des familles ou le rappel à l’ordre et le soutien éducatif. En résumé, pas de prisons pour les plus jeunes mais davantage de prévention. Les débats s’annoncent vifs.
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