Le plan Action cœur de ville, instauré par le gouvernement en mars 2018, a mis sous les feux des projecteurs un problème que les associations d’élus pointaient depuis plusieurs années : la progressive dévitalisation des centres-villes et de leurs commerces — qui commence également à toucher des zones commerciales périphériques. L’étude réalisée en avril 2019 auprès de 443 élus et agents de communes, répartis à égalité entre communes de moins de 10 000 et de plus de 10 000 habitants, démontre une forte appropriation du sujet — les résultats sont généralement quasi identiques entre les deux strates. Avant même la mise en œuvre du plan, réservé à 222 villes moyennes, les municipalités étaient nombreuses à s’être emparées du dossier.
L’interco à la traîne
C’est majoritairement au travers du plan local d’urbanisme (PLU), qui n’est pas toujours intercommunal, que se déploie la politique de dynamisation des commerces. L’intercommunalité doit encore faire ses preuves en la matière, puisque seule la moitié des répondants estime qu’elle représente le bon niveau pour penser une telle stratégie (50 % dans les communes de moins de 10 000 habitants, 54 % dans celles de plus de 10 000 habitants).
Les communes ont compris la nécessité du partenariat avec les acteurs du commerce, qu’elles ne connaissent pas toujours très bien : commerçants, chambres consulaires, associations et promoteurs font partie des acteurs principaux avec qui elles souhaitent collaborer. D’ailleurs, les personnes interrogées citent à 71 % les actions de valorisation des artisans et des commerçants locaux comme moyen de ...
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