La région et le département de Guadeloupe ont offert de contribuer financièrement à l’augmentation des bas salaires, et aider ainsi à sortir de « l’impasse » de la négociation en cours, a-t-on appris le 25 février 2009.
Les deux collectivités amèneraient « une contribution financière conjointe de 50 euros par mois sur une durée de 12 mois non reconductible », selon ce courrier remis lundi soir au patronat et aux syndicats par les deux présidents PS, Victorin Lurel (région) et Jacques Gillot (département), et transmis à l’AFP.
L’objectif est de « contribuer, avec l’Etat et le patronat, au financement de l’augmentation des salaires compris entre 1 et 1,4 Smic ».
En cas d’accord, précise la lettre, « le conseil général et le conseil régional procéderont en conséquence au recyclage des enveloppes financières exceptionnelles initialement consacrées à l’aide aux foyers les plus défavorisés de la Guadeloupe ».
Victorin Lurel et Jacques Gillot se disent « conscients que le conflit est aujourd’hui dans une impasse ». Ils soulignent que leur proposition « devra être acceptée par l’ensemble des partenaires sociaux. »
Les négociations ont repris le 23 février en Guadeloupe dans un climat tendu entre l’Etat, le collectif intersyndical LKP et le patronat. L’île est paralysée depuis plus d’un mois par une grève générale.
Pour en savoir plus
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