La fermeture d’Apt-Saint-Christol, base aérienne située à quelques encablures de la ville, a sonné le glas pour Apt. Depuis le départ de cette garnison militaire en 1999, la commune située au cœur du Luberon, au fond d’une cuvette dans laquelle les touristes ne descendent pas forcément, a entamé une phase de déclin. « C’était la belle endormie », décrit Dominique Santoni, Aptésienne revenue au pays en 2008.
En 2015, après l’invalidation des élections de 2014, sa liste gagne les élections municipales et elle devient maire d’Apt. Début 2017, cette ancienne professionnelle de la communication lance ce slogan : « Apt, capitale du Luberon ». Affiché à l’entrée de la ville, décliné dans des dépliants, dans le journal municipal… l’adage fait mouche et vaut quelques couvertures médiatiques à la ville.
On note une hausse de la fréquentation touristique à la saison 2017, même si l’office de tourisme intercommunal ne peut fournir de chiffres précis. Dès la mi-juin 2018, « les hôtels étaient pleins », se réjouit la maire. Son objectif étant de « refaire d’Apt une ville vivante », la commune crée régulièrement des événements culturels pour attirer des personnes allant plutôt à Avignon ou ...
[80% reste à lire]
Article réservé aux abonnés
Gazette des Communes
Cet article est en relation avec le dossier
Régions