Les infrastructures numériques étaient le plat principal du menu de Ruralitic, le congrès des nouvelles technologies dans les territoires ruraux, dont la 13e édition se tenait à Aurillac jusqu’au 30 août.
« Notre combat c’est de mettre fin (aux) fractures territoriales », a martelé en ouverture du congrès, mardi 28 août, le secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Cohésion des territoires, Julien Denormandie. Pour expliquer le « New Deal mobile », il a voulu utiliser l’une de ses expressions préférées. « Il faut que chacun se fasse un peu mal. L’Etat se fait mal, les opérateurs se font mal, et on aboutit à un accord historique. Quand l’Etat octroie une fréquence, au lieu de recevoir de l’argent, il dit aux opérateurs de l’investir pour la téléphonie mobile. L’Etat a changé de paradigme », assure-t-il.
Des milliers de pylônes
Le commissaire général à l’Egalité des territoires, Serge Morvan, a approfondi l’explication du « New Deal », passé en janvier dernier. Il a été passé au lendemain de la conférence nationale des territoires de Cahors, fin 2017, mais n’était pas encore totalement rédigé. « Les termes du ‘deal’ sont désormais fixés. C’est un changement d’approche, de méthode et d’ampleur. Il s’agit de privilégier la couverture du territoire, et donc sa cohésion. Tandis qu’avant on privilégiait une approche économique, pas compatible avec une couverture de tous les territoires », a développé l’ancien préfet des Yvelines.
« Concrètement, le ‘deal’ qui est passé consiste en
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