Identifier et lever les freins, convaincre en interne, maintenir la dynamique dans le temps le «Comité 21» a présenté le 11 mars 2009 un guide destiné aux collectivités et aux entreprises afin de les aider à «mobiliser [leurs] équipes pour le développement durable».
Au-delà de la théorie pure, il est constitué de fiches pratiques et de témoignages sur des actions menées ici et là. Par exemple, la ville de Pantin (Seine-Saint-Denis) a acheté des vélos à ses agents pour leurs déplacements professionnels et le conseil général de Haute-Vienne mène depuis 2006 des campagnes de sensibilisation en direction de ses élus et de ses fonctionnaires – réunions, débats, lettres d’information à la clé.
De la base au sommet de la hiérarchie
«Chaque collectivité a sa propre histoire», a estimé Danielle Poliautre, adjointe au maire de Lille déléguée au développement durable, pour illustrer sa conviction que les projets ne sont pas nécessairement reproductibles. A tout le moins, «Il faut un fort portage politique et une coproduction entre les services», a-t-elle précisé, tout en plaidant pour une « culture descendante », autrement dit, une participation à tous les niveaux, de la base au sommet de la hiérarchie.
Dans son agenda 21, Lille mène des actions tous azimuts allant des économies d’énergie dans les bâtiments municipaux jusqu’à l’inscription des lignes de métro et de bus sur les courriers d’invitation aux réunions.
«Dans les collectivités, la mobilisation sur le développement durable s’est, globalement, faite plus tard que dans les entreprises, notamment car il y existe encore beaucoup de bastions» qui freinent le changement, a remarqué le responsable de la direction clients de l’Ademe, Michel Rochet. Avant d’ajouter, plus optimiste : «Mais maintenant, ça bouge »
Pour en savoir plus
Consultez le guide du Comité 21