En 2014, face à une augmentation de 10 % par an du coût du RSA pour le département de la Haute-Saône, l’exécutif s’est interrogé sur la pertinence de sa politique d’insertion. Après sa réélection en 2015, Yves Krattinger, président du conseil départemental (CD), a choisi de s’attaquer au problème par le biais d’un plan départemental d’insertion 2016-2020, cofinancé à hauteur de 60 % par le Fonds social européen au titre de l’innovation, qui repose sur deux axes.
Le premier est la création d’une « cellule d’évaluation du juste droit » et le second, le lancement d’Insertion 70, un groupement d’intérêt public (GIP) pour mettre en lien les personnes en insertion et les employeurs locaux. Cet outil de dynamisation du retour à l’emploi regroupe l’Etat, la région, le département, les intercos, Pôle emploi, les chambres consulaires et des entreprises.
Profiter de l’embellie de l’activité économique
L’idée était alors de s’inscrire dans le frémissement de l’activité économique, qui s’est confirmé depuis. « Nous voulions que les personnes les plus en difficulté puissent elles aussi profiter de cette embellie », précise Michel Weyermann, vice-président du CD.
La collectivité s’est alors appuyée sur un diagnostic révélant une perte de confiance ...
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