C’est ce qu’a annoncé Didier Lallement, préfet de Basse-Normandie, le 4 février.
Au motif, en substance, que la première, menée du 9 octobre au 9 novembre 2010, l’aurait été de façon précipitée et que ce projet, qui s’étend durant sur de nombreuses années n’en était pas à quelques mois près.
Pourtant Rémi Caron, préfet de Haute-Normandie et coordonnateur du projet avait indiqué la veille que le commissaire enquêteur avait émis un avis favorable à une expérimentation durant un an des dépôts liés ce projet porté par le grand port maritime de Rouen (Seine-Maritime).
Ce dernier envisage, dans le cadre de l’approfondissement du chenal de la Seine qu’il va mener, de rejeter jusqu’en 2050 les sédiments issus du dragage dans une zone de clapage marin située à 17 kilomètres en mer au large des côtes du Calvados à partir de 2014.
Les oubliés vont pouvoir s’exprimer – En décembre 2010, de nombreux élus calvadosiens, tant la présidente du Conseil général du calvados, Anne d’Ornano, que la députée Nicole Ameline ou encore Philippe Augier, président de la CCCF étaient montés au créneau pour faire part de leur inquiétude pour les plages et indiquaient leur surprise de ne pas avoir été consultés.
Cette levée de boucliers et le courrier, au nom de CCCF, de Philippe Augier au Préfet bas-normand semblent avoir porté leurs fruits.
L’élu s’en montre d’ailleurs très content : «Le préfet s’est engagé à ce qu’il y ait une nouvelle enquête publique et j’en suis satisfait. Chacun de ceux qui avaient été oubliés va pouvoir s’exprimer ».
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