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Climat

One Planet Summit : les 8 points clés à retenir

Publié le 13/12/2017 • Par Arnaud Garrigues • dans : France

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AG
Que s'est-il passé lors du "One Planet Summit ", ce sommet mondial sur le climat organisé par la France, la Banque mondiale et les Nations unies le 12 décembre 2017 à Boulogne-Billancourt ? Synthèse en 8 points des éléments à retenir et des principales annonces.

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1/ Leadership

Lorsque le nouveau président américain Donald Trump a annoncé son souhait de ne pas appliquer l’Accord de Paris, son homologue français, fraichement élu, en a profité pour prendre le leadership sur la lutte contre le dérèglement climatique. Assurant ainsi la suite des initiatives de son prédécesseur, François Hollande, en pointe avec la COP 21.

Aux vues de la rĂ©ussite de ce sommet – qui a accueilli une soixantaine de chefs d’Etat -, de la prestation d’Emmanuel Macron, très Ă  l’aise dans l’exercice, et de la multitude d’engagements annoncĂ©s par les acteurs privĂ©s et publics (certes un peu disparates), la tenue du One Planet Summit peut ĂŞtre qualifiĂ©e de succès.
A un détails près : de nombreux chefs d’Etat étaient présents à ce sommet, mais peu de dirigeant de premier plan. A noter que ce sommet est amené à être renouvelé tous les ans, pas forcément en France. [article du JDLE]

2/ Les villes prennent le relais

Les villes et les Etats amĂ©ricains ont montrĂ© leur capacitĂ© Ă  prendre le relais de la PrĂ©sidence amĂ©ricaine pour s’engager dans l’Accord de Paris, ce qui montre l’importance des acteurs locaux dans ce combat. A ce mouvement se sont jointes les grandes entreprises amĂ©ricaines, rĂ©unies au sein de la coalition America’s Pledge, qui reprĂ©sente la moitiĂ© de l’Ă©conomie amĂ©ricaine.

La fronde est notamment menée par le gouverneur Brown (État de  Californie) et coordonnée par l’ancien maire de New York et grand philanthrope du climat, Michael Bloomberg. Une belle réaction même s’il est certain que dans ce combat difficile, il aurait été préférable que les chef d’Etat et les élus locaux travaillent de concert…

3/ 90 000 milliards pour appliquer l’Accord de Paris

C’est en effet la somme qu’il faudrait mobiliser sur 15 ans pour mettre en pratique l’accord de Paris, selon une estimation du Brooklyn Institute. “En comparaison, le Fonds de 100 milliards de dollars (que souhaite mobiliser les pays du Nord, NDLR) fait pâle figure”, commente Jean-François Habeau, directeur exécutif du Fonds mondial des villes.
D’où son appel pour faire évoluer le financement et faire en sorte que les investissements publics aient un effet levier plus important. “Aujourd’hui, le public apporte 70% des financements, alors qu’il faudrait que cette part arrive à 20%”, estime-t-il.

C’était l’un des enjeux de ce sommet. Actuellement ce sont 400 milliards de dollars qui sont investis chaque annĂ©e pour  le climat. Et seulement 5% va vers les actions d’adaptation, alors qu’il faudra que cette part atteigne 50% dans la logique de l’Accord de Paris, selon cet expert.

4/ DifficultĂ©s d’accès aux financements pour les acteurs locaux

C’est l’une des principales revendications de Climate chance, rĂ©seau mondial des acteurs  non Ă©tatiques et qui a formulĂ© 13 propositions lors de ce sommet. Le but, faciliter l’accès des acteurs locaux au financement, car ces derniers ne savent pas les mobiliser, d’autant que les fonds internationaux et les grands bailleurs ne sont pas destinĂ©s Ă  ces acteurs, malgrĂ© l’importance de la massification des projets locaux.

5/ Le privé doit également s’engager

C’était l’un des enjeux forts de ce sommet : inciter les acteurs privés à s’engager dans la lutte pour le climat, en investissant, en intégrant le changement climatique dans leurs décisions et leur stratégie, avec de surcroit une transparence. Un appel qui a été plutôt entendu par les grands groupes, avec notamment l’annonce commune de 237 entreprises représentant 6.300 milliards de dollars de chiffre d’affaires qui se sont engagées à soutenir la Task Force on Climate-related Financial Disclosures (TCFD).

A noter aussi l’engagement de la Banque mondiale d’arrĂŞter de financer après 2019 l’exploration et l’exploitation de pĂ©trole et de gaz, et celles des grands fonds souverains (Norvège, Emirats arabes unis, Arabie saoudite, Qatar, Koweit et Nouvelle-ZĂ©lande) Ă  flĂ©cher des financements vers l’action climatique.

Au niveau français, on retiendra deux dĂ©cisions symboliques : Axa qui se dĂ©sinvestit plus encore des projets liĂ©s au charbon ou aux sables bitumineux, et EDF qui a prĂ©sentĂ© son plan solaire : l’Ă©nergĂ©ticien va investir  25 milliards d’euros entre 2020 et 2035 pour installer 30 gigawatts de capacitĂ©s (via des appels d’offres d’Etat). Nul doute qu’un travail de concertation avec les collectivitĂ©s locales – et la sociĂ©tĂ© civile – sera nĂ©cessaire pour trouver des espaces afin d’installer des panneaux photovoltaĂŻques. [article des Echos]

6/ Taxer le carbone

Pour lutter contre les Ă©missions de gaz Ă  effet de serre et favoriser les Ă©nergies propres au dĂ©triment des Ă©nergies fossiles, il est nĂ©cessaire de donner un prix plus important au carbone. C’est un engagement qu’ont pris conjointement, lors de ce sommet, la France, la Suède, les Pays-Bas, le Royaume-Uni et l’Allemagne.

Ils vont ainsi « examiner la mise en place d’un prix du carbone significatif, voire, pour certains, Ă  le mettre en place, dans les secteurs pertinents ».

De leur cĂ´tĂ©, plusieurs pays (Chili, Colombie, Mexique, Costa Rica), des États amĂ©ricains (Californie, Washington) et provinces canadiennes (Ontario, QuĂ©bec, Colombie Britannique…) ont annoncĂ© leur  intention de lancer un marchĂ© du carbone.

Par ailleurs, quatre ministres français (1) ont aussi appelĂ© Ă  la mise en place d’une taxe sur les transactions financières europĂ©ennes dont le produit serait flĂ©chĂ© vers l’aide au dĂ©veloppement et aux changements climatiques. [Un billet de France Culture]

7/ Les besoins d’investissements en France

Entre 2013 et 2016, environ 32 milliards d’euros ont Ă©tĂ© investis chaque annĂ©e en faveur du climat en France, dont les deux tiers sont  portĂ©s par les particuliers et les entreprises, expliquent Ian Cochran et BenoĂ®t Leguet de l’AFD (Agence française de dĂ©veloppement) dans une tribune sur notre site. Une analyse intĂ©ressante qui permet de mieux identifier les domaines oĂą se situent les besoins d’investissements les plus importants, sachant qu’au regard de la StratĂ©gie nationale bas carbone et de la Programmation pluriannuelle de l’énergie, il faudrait amener ce montant global dans une fourchette comprise entre 45 et 60 milliards d’euros par an.

8/ Aider les pays du Sud

Les pays du Nord ont rappelĂ© lors du sommet leur engagement visant Ă  consacrer 100 milliards de dollars par an d’ici Ă  2020 au financement d’actions pour le climat dans les pays du Sud. Reste Ă  passer de l’annonce au concret, et notamment Ă  amĂ©liorer le portage et le flĂ©chage des projets. « Actuellement, le Fonds vert (dotĂ© de 10 milliards de dollars, NDLR) n’arrive Ă  dĂ©caisser que 10% de l’argent qu’il reçoit », dĂ©plore Ronan Dantec, prĂ©sident de l’association Climate Chance, montrant qu’il ne s’agit pas seulement  d’une question de moyens financiers.

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Note 01 Bruno Lemaire, Nicolas Hulot, Jean-Yves Le Drian et Frédérique Vidal Retour au texte

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