« En dix ans, le taux de crémation a augmenté de 56%, et on frôle les 40% de crémation en France cette année ». Le constat, dressé par le directeur général des services funéraires de la ville de Paris, est sans appel : la crémation est aujourd’hui en pleine expansion. « Chez les plus de 60 ans, 57% voudraient pour eux-mêmes une crémation, contre 43% pour l’inhumation. Et dans les contrats d’obsèques qui ont été souscrits, on arrive à 70% de taux de crémation ». Mais ce choix correspond-il aux exigences écologiques ?
C’est pour le savoir que la Fondation des Services Funéraires de la Ville de Paris a financé une étude comparée sur la crémation et l’inhumation, première à prendre en compte leur dimension environnementale. « Au moment du décès, les gens ont besoin de valeurs. Pour, notamment, les 40% de Français qui se définissent comme non-croyants, l’écologie peut en faire partie » explique François Michaud Nérard.
L’étude, dont les conclusions ont été présentées le 12 octobre, a été confiée à Verteego, une startup spécialisée dans le management de données orienté vers l’écologie, et membre de Durapole, réseau francilien de startups axées sur les écotechnologies. Intitulée « Analyse environnementale comparative du rite de la crémation et de l’inhumation en Ile-de-France », l’enquête a intégré un nombre impressionnant de paramètres : matériaux utilisés pour le cercueil et le cas échéant pour l’urne cinéraire, transport du défunt après la mise en bière, consommation ...
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Gazette des Communes, Club Techni.Cités
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