Même si le « nouveau » cirque fait plus appel à la création chorégraphique qu’au domptage des animaux, l’animal reste une composante importante de nombreux spectacles circassiens. Un secteur qui n’échappe pas à la levée de boucliers contre la souffrance des animaux. Les maires dont les communes accueillent des cirques se retrouvent pris en étau entre les impératifs de l’éthique et l’état du droit sur le sujet. Certains se demandent si les cirques avec animaux ont encore droit de cité.
Autre sujet épineux : le street art, qui gagne du terrain dans les villes, mais dont le statut reste imprécis. Le débat pour savoir si les artistes investissent le domaine public de façon légale ou pas fait encore rage. Avec une question qui découle de cette première interrogation : qu’en est-il de la protection des œuvres graphiques apposées sur des surfaces ou des espaces improbables : rues et carrefours, mûrs et bancs, voire véhicules de services publics… Pour l’heure, le street art reste un objet juridique non identifié.
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