La démarche devient presque banale. Le 12 septembre 2017, la communauté de communes du Loir (10 communes, 11 600 hab., Maine-et-Loire) proposera à ses entreprises de se lancer dans l’écologie industrielle et territoriale. Parmi les objectifs : « identifier des synergies de mutualisation » comme le partage d’équipements ou promouvoir le principe de « substitution pour que les déchets de production des uns deviennent ressources pour d’autres ».
Sur le papier, chasser la dépense et la pollution inutiles en alliant développement économique et logique de circuits courts a tout pour plaire. Mais passer de la théorie à la pratique n’a pourtant rien d’évident. Plus exactement, tous les territoires qui s’y sont frottés disposent de beaux exemples de coopération. Ici, une entreprise de travaux publics qui utilise le sable qu’un industriel de l’agroalimentaire obtient en lavant des pommes de terre ; là, un réseau de vapeur partagé… Faire en sorte que l’exception devienne la règle et que les projets soient pérennes s’avère plus complexe.
Etudes territoriales peu suivies
Gare d’abord à ne pas pécher par orgueil. Les exhaustifs inventaires de flux ont montré leurs limites. Plusieurs études territoriales ont évalué les postes de consommation des industriels locaux et leur production de déchets ou de sous-produits avec l’idée de rapprocher les besoins et de valoriser chaque matière à sa juste valeur… Ces expertises ont rarement été suivies d’effets. D’abord, parce qu’elles prennent du temps ...
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Gazette des Communes, Club Techni.Cités
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