Il a exercé à peu près toutes les fonctions politiques existantes au niveau local, départemental, régional et national, à part celles de sénateur et de ministre. Engagé dans la vie publique depuis plus de trente ans, André Flajolet (LR) n’est pas blasé et se fait toujours une haute idée de la politique. Pour lui, elle est « la petite fille de la philosophie », une matière qu’il a enseignée pendant vingt-trois ans.
Il professe volontiers que « ce qui pose problème à la politique, c’est d’oublier qu’elle doit être porteuse de sens ». Il dit aussi qu’il y a de « moins en moins de politiques et de plus en plus de politiciens », sans laisser planer le moindre doute sur le camp qu’il a choisi.
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« Gaullisme social »
André Flajolet est un peu un « ovni » dans le monde politique et dans le parti dont il est membre. Il se revendique d’un « gaullisme social » qui pourrait paraître un peu suranné de nos jours, mais qui, selon lui, « est plus que jamais d’actualité pour retisser le lien culturel et social dans une société qui souffre de désordres permanents ». Homme de consensus, il cherche habituellement plutôt l’adhésion, mais peut se montrer obstiné au point de déranger, voire de déplaire.
Il n’est d’ailleurs pas toujours soutenu par son propre camp, mais ...
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