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Intercommunalité

Paca. «Notre situation financière reste préoccupante» – Interview d’Eugène Caselli, président de Marseille Provence Métropole

Publié le 24/04/2009 • Par Emmanuelle Quémard • dans : Régions

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Eugène Caselli, le président (PS) de la communauté urbaine Marseille Provence Métropole (MPM), arrivé «par surprise» à la tête de l’une des plus grosses intercommunalités de France, indique que la capacité d’investissement de l’EPCI dépend de l’aide du conseil général. Au terme de sa première année de mandat, il fait le point sur les principaux dossiers en cours

Il y a tout juste un an, vous accédiez à la présidence de Marseille Provence Métropole. Comment analysez-vous cette première année de mandat ?
Contrairement à ce que l’on nous prédisait, la communauté urbaine est en ordre de marche. Elle dispose d’une majorité stable, d’une administration mobilisée et d’un budget cohérent. Cependant, comme l’a démontré l’audit que j’ai commandé au lendemain de mon élection, la situation financière demeure très préoccupante.

Quelles sont les principales difficultés que vous avez rencontrées pour élaborer le budget ?
Le niveau d’endettement de MPM n’est pas comparable avec celui d’une communauté urbaine bien gérée. Le poids de la dette, qui augmente chaque année, pèse lourdement sur le budget de fonctionnement. Le niveau de l’emprunt reste très élevé, ce qui limite nos marges de manoeuvre. J’ajoute que le coût du traitement des ordures ménagères va exploser. Nous allons dépenser entre 60 et 70 millions d’euros par an pour l’incinérateur, soit près du double de ce que nous consacrions les années passées à la décharge d’Entressen.
Mais nous avons décidé de ne pas augmenter la fiscalité. Avec la crise, il n’aurait pas été raisonnable d’augmenter la pression fiscale des ménages. En matière d’investissement, il faut reconnaître que sans l’aide que nous apporte le conseil général – 250 millions d’euros sur cinq ans – nous serions dans l’incapacité de financer nos projets. La solidarité du département nous permet d’investir dans la propreté, les transports, le cadre de vie et la voirie, mais cela se fait au prix d’arbitrages forts. Pour l’avenir, je m’attends à des budgets très difficiles pour 2011 et 2012. Il faudra sans doute harmoniser la taxe des ordures ménagères dans toutes les communes de MPM et, peut-être, augmenter la fiscalité.

L’une de vos premières décisions a été de réorganiser les services de la communauté urbaine. Pourquoi ce choix ?
Dans le contexte actuel, j’ai besoin d’une administration efficace, lisible et réactive. J’ai réduit de huit à quatre le nombre des directions afin de mieux coordonner les politiques publiques et faciliter leur mise en oeuvre. Cette réorganisation vise également à réaliser des économies d’échelle et de moyens en regroupant certains centres de décision.
La direction générale de l’aménagement et du développement durable concerne l’urbanisme, le Scot et le développement économique. Celle de l’écologie urbaine traite les problèmes de propreté et de déchets, ainsi que l’eau, l’assainissement et les ports. Une troisième direction s’occupe de la voirie et des grandes infrastructures. Enfin, une direction regroupe les ressources humaines, les finances et les moyens généraux.
En marge de cet organigramme, nous avons créé deux autres directions, plus petites, qui sont directement rattachées au DGS : celle de l’inspection générale des services et celle des affaires juridiques et des marchés publics.

Pourquoi poursuivre la construction de l’incinérateur de Fos-sur-Mer, alors que vous étiez hostile à ce projet lancé par votre prédécesseur ?

Il est vrai que ce projet n’est pas le mien. Lorsque je suis arrivé à MPM, l’incinérateur était construit à 95%. Rompre le contrat passé avec la société en charge des travaux et de l’exploitation aurait eu des conséquences insupportables pour les finances de l’institution. J’ai donc choisi d’achever le chantier en modifiant sensiblement le projet initial pour réduire la part des ordures incinérées et augmenter celle de la méthanisation. Cette solution pragmatique nous permet de sortir de l’impasse.

Dans le cadre d’un accord avec la ville de Marseille, vous allez réaliser une extension du tramway entre le cours Saint-Louis et la place Castellane, alors que vos préférences vont notoirement à un réseau de bus à haute qualité de service?
J’ai accepté cette extension, car le maire de Marseille en faisait une question de principe. Pour ma part, je reste convaincu qu’un tramway circulant sur la rue de Rome, cela ne sert à rien, sinon à requalifier cette artère. Un bus à haute qualité de service aurait constitué une solution plus efficace, et surtout, plus économique. D’ailleurs, nous allons créer ce type d’infrastructure pour relier le pôle universitaire de Luminy et les quartiers nord, et pour désenclaver le campus de Saint-Jérôme/Château-Gombert.

Dans le cadre de la «gouvernance partagée», la ville de Marseille a également fait des concessions, puisqu’elle s’est rangée à votre idée de rendre le Vieux Port aux piétons ?
Il faut doter le coeur de Marseille d’un espace public digne des ambitions de cette ville. Je souhaite qu’en 2013, date à laquelle nous organisons l’année européenne de la culture, le Vieux Port soit rendu aux piétons et que la place de l’automobile y soit la plus réduite possible. Pour réaliser ce projet, nous lancerons un appel d’offre international, car il s’agit d’un site emblématique qui doit bénéficier de la réflexion des plus grands urbanistes.

Des problèmes de gouvernance ont récemment agité le comité de pilotage de l’opération Marseille Provence 2013 et la société d’économie mixte Marseille aménagement. Quelle est la position de MPM qui participe à la gestion de ces deux structures ?
Nous avons gagné collectivement le droit d’organiser l’année européenne de la culture en 2013, il faut donc jouer collectif pour réussir cet évènement. Le comité d’organisation a rappelé ce principe et les collectivités, notamment la ville de Marseille, l’ont approuvé. J’espère que les dérives apparues dernièrement ne se reproduiront plus.
En ce qui concerne les désaccords entre le président de Marseille aménagement et son directeur général, MPM a un rôle de spectateur. Nous n’interviendrons pas dans un conflit qui ne nous concerne pas, mais nous souhaitons que cette crise se règle le plus vite possible.

Comment pourrait évoluer, dans l’avenir, la carte de l’intercommunalité dans les Bouches-du-Rhône ?
Deux réalités sont désormais incontournables : le fait métropolitain et le rôle majeur de la ville-centre. Si plusieurs intercommunalités cohabitent aujourd’hui sur le territoire départemental, cela ne doit pas les empêcher de travailler ensemble. Les syndicats mixtes qui, par exemple, vont être créés pour gérer les transports ou les déchets constituent une étape importante dans la mutualisation des politiques publiques.
Un jour, peut-être, il faudra aller plus loin et envisager le rapprochement de certains EPCI. Nous n’en sommes pas là, mais il y aurait une certaine cohérence à organiser un vaste territoire autour des activités maritimes et fluviales entre La Ciotat et Arles, ou à structurer l’arrière-pays autour d’un espace allant d’Aix-en-Provence à Châteaurenard.

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