Les articles 1er Ă 8 du dĂ©cret modifient plusieurs articles rĂ©glementaires du livre IX du code de justice administrative, consacrĂ© Ă l’exĂ©cution des dĂ©cisions rendues par les juridictions administratives.
Ces dispositions simplifient et clarifient la procĂ©dure d’exĂ©cution applicable aux dĂ©cisions rendues par le Conseil d’Etat et par les juridictions administratives spĂ©cialisĂ©es, en la rapprochant de celle applicables aux jugements et arrĂȘts des tribunaux administratifs et des cours administratives d’appel.
Le dĂ©cret supprime, Ă cette fin, la procĂ©dure non juridictionnelle « d’aide Ă l’exĂ©cution ». Toutes les demandes adressĂ©es au Conseil d’Etat sont enregistrĂ©es par la section du rapport et des Ă©tudes, qui effectue d’abord des diligences en vue de parvenir Ă l’exĂ©cution de la dĂ©cision. En cas d’Ă©chec de ces diligences, le prĂ©sident de la section du contentieux ouvre ensuite une procĂ©dure juridictionnelle susceptible de conduire au prononcĂ© d’une astreinte. Le dĂ©cret permet Ă©galement au Conseil d’Etat, de sa propre initiative, de demander Ă l’administration de justifier de l’exĂ©cution de certaines dĂ©cisions rendues par la section du contentieux. Il renforce le suivi des astreintes prononcĂ©es par les tribunaux administratifs et les cours administratives d’appel.
Les articles 9 Ă 12 procĂšdent Ă des corrections rĂ©dactionnelles du code de justice administrative. Ces modifications portent sur l’article R. 312-11 relatif Ă la compĂ©tence territoriale des tribunaux administratifs en matiĂšre contractuelle, sur l’article R. 711-2-1 relatif Ă l’application informatique mentionnĂ©e Ă l’article R. 414-1, sur l’article R. 811-7 relatif Ă l’obligation de ministĂšre d’avocat en appel et sur l’article R. 822-5-1 relatif Ă l’information du requĂ©rant de l’Ă©ventualitĂ© d’une ordonnance de non-admission en application de l’article R. 822-5.
Références
Domaines juridiques