Difficile de faire un sprint en Vélib’, vu la lourdeur du vélo. C’est pourtant le pari du géant JCDecaux, qui a bien compris que l’heure était grave. La commission d’appel d’offre pour le Vélib’2 ayant rendu son avis en plaçant le groupement Smoovengo – porté par la PME Smoove, avec Indigo et Moventia – devant le sien, le leader de l’affichage publicitaire estime désormais qu’il ne lui reste plus qu’une seule chance de contrecarrer ce choix.
Il doit empêcher les élus métropolitains d’entériner cette décision le 12 avril prochain, et pour cela a choisi de jouer le volet social, en affirmant que les 315 salariés de Cyclocity, la filiale de JCDecaux en charge de l’entretien et de la maintenance du système Vélib’, pourraient ne pas être repris.
Une rafale de communiqués
La multinationale s’est-elle inspirée de la « remontada » des Barcelonais face aux joueurs du PSG ? On pourrait le croire, car elle ne ménage pas ses efforts. Elle a publié une rafale de communiqués de presse les 30 mars, 1er avril et 4 avril (consultables ici). Et a réussi à placer ses éléments de langages dans les médias grands publics, au regard parfois peu critique, en dénonçant notamment une « offre low-cost » et un « dumping social ».
Dans l’un de ses communiqués, le groupement JCDecaux/RATP/SNCF évoque notamment l’offre ...
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