Le groupement d’entreprises retenu est emmené par Ineo, filiale de GDF Suez spécialisée en génie électrique. Implantés sur des centres d’enfouissement technique de déchets, les quelque 64 000 panneaux solaires commenceront à produire dès octobre 2012 l’équivalent de 16 GWh, soit la consommation de 5 500 foyers, pour une puissance installée de 14,7 MWc.
A la clé, une économie annuelle de 4 600 tonnes de CO2.
« Les collectivités réalisent un bon coup, analyse Pascal Berzosa, directeur général adjoint du Sydev : elles finalisent une opération qu’elles pouvaient difficilement financer elles-mêmes pour produire une énergie propre sur des terrains inutilisables pour l’agriculture. Et elles dégageront in fine un résultat. »
Les prévisions tablent en effet sur 90 millions d’euros de recettes liées à la revente d’électricité sur 20 ans.
La solution du PPP avait été préconisée en 2009 par Service Public 2000, une association-conseil émanant des collectivités locales.
Le syndicat intercommunal avait ensuite sollicité de son propre chef l’avis de Bercy. Cet investissement dans le photovoltaïque s’inscrit dans un ambitieux programme de développement des énergies renouvelables qui se veut pragmatique.
« Nous aurons la même démarche qu’avec l’éolien : nous mettons un pied dedans et si l’essai est concluant, nous irons plus loin », confiait lors de son annonce en 2008 Jean-Claude Merceron, président du Sydev.
Le syndicat a financé la réalisation de six parcs éoliens, soit 36 mâts totalisant une puissance de 50 MW, aujourd’hui exploités par sa propre régie, la Reve.
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