Créé il y a deux ans, le C8 entend « peser auprès de l’État et parler d’une seule voix devant l’union européenne à Bruxelles à propos des dossiers majeurs concernant le grand bassin parisien», a commenté le nouveau président du C8, élu lors de la rencontre, Alain Le Vern (Haute-Normandie), qui succède à Jean-Paul Huchon (Île-de-France).
Premier dossier de la feuille de route du nouveau président, l’élaboration d’un cahier d’acteurs commun, qui sera déposé le 31 janvier prochain, dans le cadre du débat public sur le Grand Paris. Objectif : « présenter un schéma de développement cohérent face au désordre organisé au plus haut niveau de l’Etat sur le sujet et se faire entendre dans le dossier du Grand Paris à la hauteur de l’importante sollicitation financière de nos régions liée à ce projet, sur le volet des infrastructures notamment», précise Alain le Vern.
Autre dossier majeur, inséparable du précédent : engager une démarche de meilleure coordination entre les schémas régionaux d’aménagement et de développement du territoire des partenaires et le schéma directeur de l’Ile-de-France pour intégrer les problèmes de déplacement, des hommes et des marchandises, entre Paris et les régions limitrophes pour in fine élaborer un contrat interrégional du C8. Les partenaires, « également appelés à être appuyés financièrement par l’Etat, veulent faire avancer rapidement des dossiers tels la modernisation des lignes ferroviaires du mantois, condition sine qua non de la création de la ligne TGV Paris, Rouen Le Havre Caen, l’électrification de la ligne ferroviaire Paris-Troyes, le contournement ferroviaire de la région parisienne l’utilisation de l’axe fluvial séquanien ou le canal Seine-Nord ».
A moyen terme, le C8, fort de ses 25 millions d’habitants, soit 40% de la population nationale, travaillera à l’environnement, aux inégalités démographiques, au développement économique, à l’enseignement supérieur et à la recherche.
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