Après avoir obtenu le maintien de la clause de compétence générale pour la culture, la Fédération nationale des collectivités territoriales pour la culture (FNCC) est plus combative que jamais pour s’imposer comme partenaire de l’Etat dans l’élaboration des politiques publiques.
Elle réunit les 18 et 19 novembre ses membres à Saint-Etienne (Loire), pour fêter son cinquantième anniversaire. Manifestation où sont aussi invités des professionnels, des artistes, ainsi que des historiens, sociologues et philosophes.
Adoptée le 17 novembre par le Parlement, la réforme des collectivités territoriales plane en permanence sur les débats de Saint-Etienne. Le texte maintient de la clause de compétence générale pour la culture (ainsi que pour le sport et le tourisme). Autre sujet déterminant pour l’avenir des politiques culturelles, selon Karine Gloanec-Maurin, adjointe au maire de Saint-Agil (Loir-et-Cher) et vice-présidente (PS) de la région Centre : la montée en puissance des agglomérations et des métropoles, « un chantier où nous avons un grand rôle à jouer » estime la FNCC.
A l’ouverture de la célébration de ce cinquantième anniversaire, la Gazette a rencontré Karine Gloanec-Maurin.
Depuis 1960, qu’est-ce qui a changé pour la FNCC ?
Ce dialogue est-il vraiment sans nuage ?
Après l’adoption de la réforme des collectivités par le Parlement, la FNCC est-elle rassurée ?
En 2010 qu’est-ce qu’un élu à la culture ?
50 ans de culture décentralisée
Fondée par Michel Durafour, ancien ministre et maire-adjoint de Saint-Etienne de 1947 à 1977, la FNCC a connu des débuts marqués par « des échanges tumultueux avec le ministère de la culture », comme le rappelle sa présidente actuelle Karine Gloanec-Maurin.
L’histoire de ces échanges est retracée dans un ouvrage publié à l’occasion de cet anniversaire : « 1960-2010 un demi-siècle au service d’une culture décentralisée, la FNCC ». Livre largement nourri des travaux du comité d’histoire du ministère de la culture, qui a dépouillé les archives de la fédération.
Thèmes abordés