La ville de demain sera numérique, à condition de savoir comment et qui la financera. Si jusqu’à présent les collectivités arbitraient entre l’usager et le contribuable – qu’il soit national ou local – les modes de financement des villes intelligentes s’annoncent plus complexes, mais aussi plus diversifiés.
C’est le constat qu’ont dressé les invités du colloque organisé mardi 17 janvier par Fondafip, la fondation internationale des finances publiques, et la Chaire « Mutation de l’action publique et du droit public » de Sciences Po Paris.
Quel financement pour les smart cities ?
Si l’objectif financier de la numérisation des villes fait consensus –accélérer l’optimisation des dépenses par de nouvelles économies d’échelle et augmenter les recettes fiscales provenant d’entreprises attirées par un environnement idoine – la nature des investissements, leur mode de financement et la gestion financière des collectivités intelligentes posent question.
« L’idée principale est de rendre un meilleur service public, mais on ne sait pas quel sera le temps d’amortissement des investissements ...
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