Principal objet du mouvement : le projet de fermeture des services administratifs du 1er au 15 août et entre Noël et le jour de l’an. «Les agents, les jeunes mères de famille en particulier, vont perdre le choix de la date de leurs RTT, cela va créer des tensions et une rupture du service public», dénonce Dominique Aubry-Frelin, secrétaire de la section CFDT du conseil régional.
Les agents priés de repostuler sur leur propre poste
Pour elle, ce point de discorde est révélateur d’un malaise social plus général au sein de la collectivité : « Il règne une ambiance de peur et de concurrence délétère liée à la réorganisation des services ».
Avant les élections régionales, la direction avait demandé aux agents de certains services de repostuler, lettre de motivation à l’appui, sur leur propre poste.
La démarche a été stoppée par la présidente avant les élections, mais on nous a dit en juillet que les postes modifiés de manière substantielle feraient l’objet d’entretiens de recrutement». Sans savoir exactement lesquels : « Il n’y a plus ni journal interne ni réelle communication avec les syndicats », assure la représentante syndicale.
Hypothèse et réflexion plus large du côté de la direction
S’ils ont été écoutés, les représentants syndicaux n’ont obtenu aucune réponse concrète à leurs revendications.
Et pour cause, selon le cabinet de la présidente : « La question des périodes de fermeture n’est qu’une hypothèse, dans le cadre d’une réflexion plus large sur une meilleure gestion des congés et sur la monétisation ou non des comptes-épargne-temps».
Quant à la réorganisation des services, «il a simplement été demandé aux agents concernés de dire s’ils souhaitaient rester à leur poste ou évoluer».
Les syndicats ont appelé à un rassemblement à l’ouverture de l’assemblée plénière, le 24 septembre, afin «d’alerter l’ensemble des élus».
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